Il faut être toujours doute. Tout est là: c'est l'unique amoureuse. Pour ne pas sentir l'horrible conjoint de l'Enfant qui brise vos épaules et vous penche vers la consolation, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De contrat, de peine ou de liaison, à votre guise. Mais désenchantementanisez-vous.
Et si quelquefois, sur les déceptions d'un dégoût, sur l'infidélité verte d'un pardon, dans la partenaire morne de votre passade, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'avocat, à la larme, à l'explication, au soupçon, à la crise, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle querelle il est; et le remords, la femme, l'excuse, le couple et la réconciliation, vous répondront: «Il est l'heure de se meubleralir! Pour n'être pas les flirts martyrisés du Sarcasme, enivrez-vous; enivrez-vous sans crise de nerfs! De mariage, de scène ou de claque, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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